Kuma Brakes repris à l’international

L’entreprise Plaquettes de frein haute performance B.B. de Gaspé – connue aussi sous le nom de Kuma Brakes – a été reprise par une multinationale.

Dellner Wind Solutions, qui se présente comme un leader mondial dans la conception et la fabrication de systèmes de freinage et de systèmes hydrauliques pour le secteur de l’énergie éolienne, s’est porté acquéreur des actifs.

Dellner Wind Solutions est une branche du Groupe Dellner, une entreprise de Suède qui œuvre dans plusieurs domaines, dont les systèmes hydrauliques, la fabrication de produits en verre pour les transports publics ou encore les systèmes de freinage. L’ajout de son point de service à Gaspé a déjà été inscrit sur son site Web. Elle a également des antennes aux États-Unis, au Brésil, au Danemark, en Allemagne, en Tchéquie, en Inde et en Chine.

La multinationale a conclu un bail à court terme avec la Ville de Gaspé, puisque l’entreprise se trouve dans le parc industriel de Sandy Beach.

« On n’a pas encore les détails. Comme on est propriétaire du bâtiment, le repreneur nous a joints pour un nouveau bail transitoire de trois mois. Est-ce qu’il y aura un intérêt à poursuivre les activités ici ? J’ai espoir », note le maire de Gaspé, Daniel Côté.

Vers une relance à long terme?

Rappelons que Kuma Brakes fabriquait des plaquettes de frein pour l’éolien. Elle développait aussi des freins pour le ferroviaire avec des innovations qui lui étaient propres. La perte de 45 % des ventes dans un marché qui fait face à une haute tension commerciale entre le Canada et les États-Unis a eu raison d’elle. Elle a déclaré faillite le 3 novembre. L’entreprise devait tout près de 2 millions à ses fournisseurs et banquiers.

Le maire fait d’ailleurs le pari que l’entreprise puisse rester à Gaspé. « Il n’y a rien qui les empêche d’avoir une entreprise ici. Il y a un potentiel éolien majeur qui s’en vient avec 10 000 mégawatts au Québec. Il y a plusieurs parcs éoliens déjà présents. Kuma Brakes avait des clients américains et pouvait développer des clients à l’international », analyse-t-il.

Daniel Côté n’a pas pu parler avec l’entreprise jusqu’ici. Dellner Wind Solutions n’a pas répondu aux courriels du Soir jusqu’ici.

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