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Juin sec et chaud, mais sans feu de forêt

Le feu de mai à Pointe-à-la-Croix avait nécessité un vaste déploiement pour l’éteindre. (Photo Nelson Sergerie)

Sec et chaud : c’est le constat météorologique de juin à l’aéroport Michel-Pouliot de Gaspé, mais heureusement, aucun incendie de forêt n’est rapporté sur l’ensemble de la Gaspésie durant le mois.

Selon Environnement Canada, seulement 36 millimètres de pluie sont tombés sur Gaspé le mois dernier, ce qui ne représente que 46 % de la normale de 79 millimètres.

Ce constat est établi même si des précipitations ont été enregistrées durant 14 jours sur les 30 que compte le mois.

Deux jours ont connu plus de pluie, soit les 10 et 20 juin avec respectivement 8,5 millimètres et 9,2 millimètres.

Le reste du mois, une trace jusqu’à 3 millimètres a été mesurée à l’aéroport.

Gaspé, Montréal et le Grand-Nord ont connu un important déficit de précipitations, note l’agence fédérale.

Le temps chaud du début de juin a permis d’établir une valeur moyenne de 15,1 degrés Celsius, ce qui est 1,9 degré supérieur à la normale de saison de 13,2 degrés.

Des valeurs de plus de 25 degrés les 5 et 6 juin avec une pointe à 29,8 degrés le 4 juin ont donné un coup de fouet au thermomètre, grâce à une masse d’air chaud qui a traversé la province.

Un avion-citerne de la SOPFEU. (Photo SOPFEU)

Aucun feu de forêt en juin

Malgré ce temps sec et chaud, la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) ne rapporte aucun incendie en juin.

Depuis le début de la saison, 15 sinistres sont rapportés, ravageant 68,3 hectares de forêt.

Le plus important est survenu le 15 mai, possiblement allumé par incendiaire.

Il avait ravagé 50,3 hectares à Pointe-à-la-Croix, ce qui représentait le plus vaste incendie répertorié en plus de 20 ans en Gaspésie.

Plusieurs sapeurs, aidés d’un hélicoptère et de deux avions-citernes, avaient lutté pour reprendre le contrôle puisque les vents forts dirigeaient le brasier vers la forêt.

Il faut remonter en 2004 pour voir un feu d’une telle ampleur dans la région avec 59 hectares dans la MRC du Rocher-Percé.

Le feu le plus important à s’être produit en Gaspésie avait brûlé 23 105 hectares, soit l’équivalent de la moitié de l’île de Montréal, en 1995.

Il avait été allumé à la suite d’une opération forestière. La plupart des autres incendies ont été allumés de façon accidentelle alors que quelques-uns l’ont été durant des opérations forestières.

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