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Pascan détourné vers Grande-Rivière

Fin du dégivrage à Bonaventure
Un avion de Pascan à l’aéroport de Grande-Rivière. (Photo Gino Cyr)

Des avions de Pascan ont été détournés vers l’aéroport de Grande-Rivière ces dernières semaines, car le service de dégivrage n’est plus disponible à l’aéroport de Bonaventure.

C’est ce que confirme le maire de Grande-Rivière, Gino Cyr. Selon ses calculs, pas moins de neuf appareils auraient atterri à Grande-Rivière ces dernières semaines.

« Le fait que Pascan atterrisse ici, c’est un bel essai pour s’assurer qu’on a tout en place pour offrir des vols de passagers. On est d’ailleurs dans un processus de planification pour connaître les besoins. »

La planification stratégique pourrait inclure cet élément alors que du travail se fait pour tenter d’attirer des transporteurs.

« Si Pascan veut offrir un service chez nous, ce serait important de maintenir de bonnes relations pour éventuellement obtenir une récurrence et un service permanent à Grande-Rivière », espère le maire.

Celui-ci ne cache pas qu’il souhaite une expansion pour l’aéroport. Le développement de sa ville se fait en fonction de l’économie bleue, rappelle-t-il, et éventuellement en faisant du cargo.

« On veut s’assurer que l’environnement est en place. Notre objectif est d’avoir des vols de passagers directement de Grande-Rivière. Ce serait un atout pour Rocher-Percé », mentionne l’élu. Gino Cyr n’a cependant pas parlé avec Pascan, puisque le dossier relève de la MRC.

« En tant que maire, ce que je vois, je trouve intéressant de voir qu’on est capable d’accueillir des transporteurs. »

L’aéroport de Grande-Rivière.
(Photo Le Soir – Jean-Philippe Thibault)

« Une bonne décision »

Le ministre des Transports, Jonatan Julien, indiquait la semaine dernière à Maria être à la recherche d’une solution pour ramener le dégivrage des avions à Bonaventure.

Le ministre avait évoqué que son ministère avait pris « une bonne décision » de révoquer le précédent contrat de 550 000 $. Celui-ci s’était soldé par seulement six dégivrages sur 900 vols depuis 2022 pour l’avion-ambulance.

Il a affirmé être favorable au déglaçage, convenant que le repli à l’aéroport du Rocher-Percé à Grande-Rivière n’était pas optimal.

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