Accident mortel causé par un malaise

Le coroner Donald Nicole conclut qu’un motoneigiste de 54 ans originaire de la Nouvelle-Écosse a eu un malaise cardiaque avant son accident fatal sur la ZEC Cap-Chat, le 9 avril dernier.

Dans son rapport rendu public mercredi, le coroner indique que l’autopsie pratiquée sur le corps de John Francis Canning, de Enfield en Nouvelle-Écosse, montrait une myocardite probablement d’origine virale, des signes de maladie coronarienne athérosclérotique et une malformation cardiaque congénitale.

Dans le récit des événements, le coroner écrit que le sentier de motoneige 595 était bien entretenu. Il faisait jour, le temps était clair et la visibilité était bonne.

La victime était seule sur son engin et il a progressivement dévié vers sa gauche et quitté le sentier, avant d’être éjecté lors du renversement de sa motoneige sur une pente descendante, près d’un arbre.

L’enquête policière avait montré qu’aucune trace d’impact n’était visible sur l’arbre à proximité de l’homme, ni sur les arbres avoisinants. Aucune trace de freinage, de dérapage, ni de manœuvre d’évitement n’a été observée sur les lieux de l’accident.

Décès accidentel

Selon ses trois amis qui étaient avec lui, John Francis Canning n’avait manifesté aucune plainte particulière.

Les enquêteurs avaient exclu la vitesse, l’alcool, la signalisation, l’état mécanique de la motoneige, la météo et la configuration du sentier comme causes possibles de la tragédie.

« La myocardite, les signes de maladie coronarienne athérosclérotique sévère et la malformation cardiaque congénitale observés à l’autopsie peuvent être à l’origine d’arythmie cardiaque pouvant entraîner un malaise, une perte de conscience et même la mort », note le coroner.

De plus, les multiples traumatismes notés lors de la collision suggèrent que la victime a violemment frappé l’arbre à proximité lorsque sa motoneige s’est renversée.

« L’ensemble des indices recueillis laisse donc présumer que M. Canning est sorti du sentier de motoneige à la suite d’un malaise cardiaque et qu’il est décédé des suites de l’impact avec un arbre », mentionne le coroner. Celui-ci conclut finalement qu’il s’agit d’un décès accidentel.

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