Monika Tait se représente à Petite-Vallée

La mairesse sortante de Petite-Vallée, Monika Tait, tentera de décrocher un mandat complet aux élections de novembre.

Arrivée en remplacement suite au départ de Mélanie Clavet en mars 2023, Monika Tait sollicite les appuis de ses concitoyens pour les quatre prochaines années.

Parmi les dossiers qui ont retenu son attention lors de son mandat abrégé, elle cite notamment le déménagement du chapiteau du Village en chanson au centre du village, avec la vente d’une portion de terrain qui appartenait à la municipalité.

« Je pense que ç’a été une bonne décision pour les deux parties, a expliqué la principale intéressée sur les ondes de la Télévision communautaire de l’Estran. Ça fait un peu plus de vie au centre du village. Quand le Festival bat son plein, on ne le voit pas nécessairement. Maintenant notre milieu de vie est beaucoup plus vivant pendant les 10 jours du Festival en chanson. »

Dossiers à suivre

Un cénotaphe a par ailleurs été installé et inauguré en septembre 2024 au parc du Havre afin d’honorer les anciens combattants. Le projet de sentiers multiusages piloté par le Club des sportifs de Petite-Vallée devrait aussi voir le jour d’ici l’an prochain. Le développement du récréotourisme demeure un axe de priorité.

« On veut donner une raison aux gens de rester une journée ou deux de plus dans le village, que ce soit en visitant le mont Didier ou ces sentiers. »

Dans la colonne des enjeux qui demeurent à finaliser, il y a le sempiternel dossier du quai qui s’ensable et qui demande un dragage récurrent. « C’est plus difficile avec le MPO [Pêches et Océans Canada] pour l’entretien du quai et le dragage. Ce n’est pas évident de trouver une entente avec eux. Leurs priorités semblent ailleurs. On veut arriver avec une entente pour un quai cédé, mais avec la structure mise à niveau pour que les coûts récurrents ne nous impactent pas », note Monika Tait.

Avec ses quelque 150 habitants, il serait pratiquement impossible de prendre à sa charge une telle infrastructure sans la revamper. Le conseil municipal a d’ailleurs décidé de profiter de la nouvelle loi québécoise permettant de diminuer le nombre de conseillers de six à quatre. Au moment d’écrire ces lignes, un seul conseiller avait de surcroît décidé de se représenter. Comme quoi la démocratie municipale n’est pas toujours simple dans les plus petits milieux.

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