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Économie

Ralentissement de l’immobilier commercial

Données compilées pour RE/MAX Québec
Le deuxième trimestre montre un ralentissement dans le secteur immobilier commercial. (Photo Nelson Sergerie)

Le marché immobilier commercial de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine a connu un ralentissement au deuxième trimestre de 2025.

C’est ce qu’indiquent des données compilées pour RE/MAX Québec. Ainsi, pour avril, mai et juin, la valeur des transactions a atteint 4,16 millions de dollars pour cinq transactions. Au même trimestre l’an dernier, c’était six transactions d’une valeur de 6,63 millions.

Le volume monétaire des transactions a donc diminué de 37 % d’une année à l’autre.

Dans l’ensemble du Québec, le marché immobilier commercial a reculé de 30 % en volume et de 34 % en nombre de transactions au deuxième trimestre.

Marché incertain

Cette décélération traduit un contexte plus prudent, influencé par l’incertitude économique, la hausse des taux d’intérêt et le resserrement du financement, qui ont freiné plusieurs décisions d’investissement. L’incertitude liée au conflit commercial avec les États-Unis a aussi un impact.

« Sans doute. C’est dur de faire un lien direct. Tous les analystes en terminant l’année 2024 s’attendaient à ce qu’on ait un rebond intéressant en 2025 », indique Christian-Pierre Côté, le directeur exécutif chez Côté Mercier, qui signe l’analyse présentée par RE/MAX Québec.

« Ce fut le cas au premier trimestre. Ça a cassé au deuxième trimestre. Si on regarde les raisons potentielles, c’est sans doute l’incertitude qui a apporté les entrepreneurs et les investisseurs à mettre des projets sur la glace et voir un peu plus clair avant de faire des mouvements stratégiques. »

Selon la compilation effectuée, trois immeubles commerciaux d’une valeur globale de 2,61 millions ont changé de mains. Une industrie pour une transaction de 850 000 $ et un terrain au prix de 700 000 $ ont également été réalisés au deuxième trimestre.

Le volume monétaire des transactions a diminué de 37 % d’une année à l’autre. (Photo Éditions Nordiques – Frédérica Fortin-Foster)

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