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Échos de Gaspé: aréna et chien dangereux

Le chien dangereux à être euthanasié est un Labrador croisé. (Photo unsplash – Image à titre indicatif seulement).).

Plusieurs sujets ont retenu l’attention lors de la séance du conseil municipal de Gaspé du 15 septembre, l’avant-dernière avant la période électorale menant au scrutin du 2 novembre. Les voici en rafale.

Le chien dangereux sera euthanasié

Le conseil a tranché : le chien qui en avait attaqué un autre sera finalement euthanasié. Après avoir déposé un avis le 2 septembre, le conseil a statué lundi soir alors que le propriétaire de l’animal, Emmanuel Tapp, ne s’est pas manifesté.

« Ce n’est pas une décision purement politique. On a des avis d’experts sur la dangerosité de l’animal. Ils ont conclu qu’il pouvait être dangereux », résume le maire Daniel Côté. L’incident est survenu le 17 juillet alors qu’un Labrador croisé a blessé mortellement un petit chien.

La Ville se base sur une mesure du règlement de la Loi visant à favoriser la protection des personnes par la mise en place d’un encadrement concernant les chiens.

Le propriétaire a jusqu’au 24 septembre pour se conformer à l’avis entériné par le conseil. S’il n’obtempère pas, l’animal pourra être saisi et euthanasié. Tous les frais seront à la charge du propriétaire.

Facture salée pour les matières résiduelles

Le prix pour la collecte des matières résiduelles de Gaspé augmentera de 25 % à compter de septembre 2026. Un contrat est octroyé à une compagnie à numéro dont le siège social est au Québec, mais dont les administrateurs sont en Ontario. Le citoyen ne verra l’impact qu’en 2027. L’entreprise Environmental 360 Solutions a une adresse à Montréal, mais les dirigeants dont le PDG Danny Ardellini sont établis à Aurora, en Ontario.

Le coût pour la première année sera de 2,8 millions de dollars et sera indexé pour les quatre années suivantes. Une autre entreprise avait présenté un devis.

« La facture est partagée en partie avec Éco Entreprises Québec qui s’occupe de toute la gestion du recyclage, incluant la collecte et la gestion. Il y aura vraisemblablement un impact sur le tarif aux citoyens », avise d’emblée le maire.

L’élu souhaite que les ennuis de collecte des dernières années seront du passé.

« On espère qu’il y aura moins de lacunes. Ce n’est pas ce qui a été déterminant dans le choix de l’entrepreneur. On n’a pas cette latitude au Québec. C’est le plus bas soumissionnaire conforme, selon un devis qui a été émis », rappelle le maire.

Le ciment sous la patinoire est craqué à plusieurs endroits. De nombreuses fuites sont perceptibles. (Photo Le Soir – Jean-Philippe Thibault)

Pas d’écho pour l’aréna

Gaspé n’a aucun écho de l’ouverture prochaine du programme qui permettrait de déposer son projet d’aréna. Daniel Côté rappelle que Québec a prévu 60 millions de dollars dans son budget 2026-2027.

L’élu croyait que le programme serait ouvert pour un dépôt à ce moment-ci pour une analyse cet hiver et des annonces au printemps.

« On continue de croiser les doigts pour qu’il y ait un programme qui sorte. Une enveloppe de 60 millions, suivant les paramètres du dernier PAFIRSPA, ça permettrait de régler trois arénas à l’échelle québécoise alors que les besoins sont beaucoup plus colossaux. »

Le premier magistrat espère que le programme ciblera les projets de grande envergure alors que plusieurs autres existent pour de petits projets. Le Programme d’aide financière aux infrastructures, récréatives, sportives et de plein air – le PAFIRSPA – octroie un maximum de 20 millions de dollars par projet. Le plus récent budget de Québec (page 195) prévoit une somme de 60 millions pour l’année 2027-2028.

Le conseil a accordé un mandat de 35 000 $ pour réaliser l’intégration du transport adapté vers la RéGÎM. (Photo fournie par la RÉGÎM)

Le transport adapté passera à la RéGÎM

La Régie intermunicipale de transport Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (RéGÎM) prendra sous son aile le transport adapté sur La Côte-de-Gaspé.

« On est dans les études de fusion. C’est une orientation du conseil municipal, car il y a toujours des difficultés financières et il y a moyen d’optimiser les services », note le maire qui est aussi président de l’organisation. La Haute-Gaspésie et la Baie-des-Chaleurs ont déjà transféré leur transport adapté à la Régie.

« Au final, c’est moins coûteux et ça permet de renforcer les équipes de travail. S’il y a un employé en fonction qui est malade, on peut se retrouver en rupture de services, tandis que lorsque tu es fondu dans une plus grande entité comme la RéGÎM, tu vas avoir du personnel pour faire des remplacements », note Daniel Côté.

Le conseil a accordé un mandat de 35 000 $ pour réaliser l’intégration du transport adapté vers la RéGÎM.

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