Gaspé : le conseil en bref

Voici les principaux points qui ont retenu l’attention lors de la séance régulière du conseil municipal du lundi 18 août.
Rue des Touristes
Le chantier de protection de la rue des Touristes dans le secteur de L’Anse-à-Valleau à Gaspé progresse.
Le conseil a autorisé des dépenses de quelque 30 000 $ pour réaliser les études environnementales provinciale et fédérale ainsi que les tests de sol pour finaliser les plans et devis.
La Ville n’a toujours pas réussi à convaincre Québec de protéger l’ensemble du secteur.
« Si on fait juste une partie des travaux, avec l’effet de bout provoqué sur les vagues sur les roches, ça va provoquer une nouvelle érosion. C’est une logique élémentaire que n’importe qui qui connaît un peu les dynamiques d’eaux va être capable de justifier. C’est de valeur que le gouvernement du Québec n’a pas compris », explique le maire, Daniel Côté.
Québec propose en outre de seulement protéger une zone centrale où se fait la majeure partie de l’érosion.
La Ville souhaite que Québec paie 75 % des travaux estimés à 3,5 millions de dollars il y a quelques années, pour protéger tout le secteur l’an prochain.
De gros dommages avaient été observés lors d’une forte tempête en décembre 2016.
Pas de retard pour les futurs terrains du centre-ville
Le report à 2026 de la décontamination des terrains de l’ancien centre de services du ministère des Transports au centre-ville n’impacte pas les plans de Gaspé. Une consultation est toujours en cours pour un futur usage de ces terrains.
« On aimerait qu’il n’y ait pas trop de délais supplémentaires. Si on avait un projet déjà attaché et que ça le retardait, probablement que je serais plus fâché », note le maire. Le conseil espérait proposer une vision avant l’élection, mais ce n’est plus sûr.
« Idéalement, oui. On aimerait le déposer avant la prochaine élection municipale », lance l’élu. Au départ, la Ville souhaitait présenter le fruit de ses consultations en septembre.
La Société québécoise des infrastructures indiquait récemment au Soir que la découverte d’amiante lors de travaux de démolition amène la tenue d’une étude pour préciser la superficie à décontaminer ainsi que l’estimation des coûts.

Essence : la Ville critiquée
Critiqué par des internautes sur « l’inaction » de Gaspé dans le dossier des prix élevés de l’essence, le maire explique n’avoir aucun levier pour faire bouger les choses. Le maire indique faire des pressions depuis 2019 sur ce dossier.
« Si le Bureau de la concurrence se garde les deux doigts dans le nez à Ottawa et la Régie de l’énergie à Québec ne fait rien, ce n’est quand même pas de notre faute. On n’a aucune espèce de pouvoir là-dessus », réplique Daniel Côté.
L’élu ne s’explique pas les écarts de prix dans la région.
« Ce qui est aberrant, c’est de voir qu’entre Gaspé et Chandler, il y a souvent 8 sous de différence. Ça n’a aucune espèce de bon sens. On ne sait pas qui contrôle les prix ni comment ils sont contrôlés. Mais ce n’est clairement pas le jeu de la concurrence », analyse le maire.
Mercredi, le prix affiché à Gaspé était de 1,57 $ avec une marge bénéficiaire de 19,8 cents. Dans Rocher-Percé, le prix moyen affiché est de 1,47 $ avec une marge de 9,8 cents. Il est de 1,50 $ dans la Baie-des-Chaleurs avec une marge de 14,6 cents, selon la Régie de l’énergie.
Cellulaire
Une nouvelle tour cellulaire sera installée dans le secteur de Corte-Real à Gaspé pour améliorer le signal, mais ça ne règlera pas tous les problèmes de couverture. Telus a demandé la permission à la Ville pour son implantation et elle a donné son accord.
« Je pense au secteur de Haldimand ou le secteur de l’aéroport où il y a des besoins. Je pense aussi entre les villages ou entres les villes, qui ne sont pas bien couverts, par exemple entre L’Anse-à-Valleau et Cloridorme », justifie celui qui est aussi préfet de la MRC de La Côte-de-Gaspé.
Aucun signal n’est perçu pour construire des tours par exemple sur la route 198 dans l’axe Gaspé-Murdochville-l’Anse-Pleureuse, un projet coûteux qui n’ajoute aucun client, ce qui serait injustifié pour une entreprise.
« De nos jours, la téléphonie cellulaire n’est plus un service de luxe, mais un service de base. Ça peut être un service d’urgence également d’où la nécessité d’un investissement public dans le réseau cellulaire », avance l’élu.