Prêt à se relever les manches

La victoire lundi du Parti québécois dans la circonscription d’Arthabaska n’était évidemment pas la conclusion espérée par la Coalition avenir Québec.

Le candidat caquiste n’a obtenu que 7,21% des voix. En 2022, le parti de François Legault avait raflé la mise avec un fort appui de 51,75%.

Stéphane Sainte-Croix, le député de Gaspé, dit bien comprendre le signal envoyé par les électeurs du Centre-du-Québec.

« Dans un premier temps, je pense qu’il faut demeurer prudent. C’est une [élection] partielle. Ceci dit, il y a un message clair. C’est la troisième fois que le message est sensiblement le même. »

Celui-ci fait référence à la troisième élection partielle consécutive remportée par le PQ après celles dans Jean-Talon et Terrebonne.

« Il faut se relever les manches, continuer à aller de l’avant, poursuivre notre feuille de route, mieux faire les choses et être à l’écoute des citoyens », ajoute Stéphane Sainte-Croix.

Le député note que cette élection partielle est le point de départ de la prochaine année qui le mènera jusqu’à l’élection générale du 5 octobre 2026. Stéphane Sainte-Croix a déjà annoncé plus tôt qu’il serait sur les blocs de départ pour briguer un second mandat consécutif.

Du national au régional

Lundi soir, après avoir pris acte des résultats, le premier ministre François Legault a fait preuve de contrition. Il indiqué que les Québécois étaient déçus de son gouvernement. Puis, il a précisé que les dossiers Northvolt et SAAQclic avaient nui au parti; tout comme l’état général des services publics.

Autant de variables sur lesquelles le député Sainte-Croix n’a que peu de pouvoirs.

« Si je regarde ma propre feuille de route depuis l’élection à l’automne 2022, très honnêtement, je suis très fier de ce que nous faisons comme gouvernement et de ce que je fais comme député. On livre la marchandise et aujourd’hui est un bel exemple », indique-t-il en lien avec l’annonce de l’inauguration de Demeure Toi, mardi.

« Ceci dit, il ne faut pas avoir peur de reconnaître que parfois on a pris des décisions qui ne sont pas nécessairement en synergie avec les Québécois. Dans une dynamique nationale d’équipe, je suis conscient que certains éléments ailleurs dans d’autres régions irritent un peu. »

Quant au remaniement ministériel qui plane à l’Assemblée nationale, Stéphane Sainte-Croix dit être derrière son chef.  Questionné à savoir s’il aimerait que le ou la ministre responsable de la Gaspésie habite la région, il assure qu’il appuiera la future décision. Actuellement, la ministre responsable de la Gaspésie, Maïté Blanchette Vézina, demeure dans Rimouski-Neigette, au Bas-Saint-Laurent.

« Vous dire qu’on n’aimerait pas ça, ça serait très honnêtement se mentir à nous-mêmes, à vous et à la population. Ceci dit, je suis parfaitement à l’aise avec le rôle de Mme Blanchette Vézina comme ministre responsable de la région. C’est une collègue que j’apprécie, que j’appuie tous les jours et on va vivre avec les décisions de notre chef, bien évidemment. »

Plus de nouvelles sur notre site Web.