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Le FMBM accueille 40 000 festivaliers

Kilombo a amené le public jusqu’au dernier spectacle de la fin de semaine dimanche sur la rue de la Reine. (Photo Le Soir – Jean-Philippe Thibault)

Entendre les interprétations de Le petit toi et de Tue-moi par Louis-Jean Cormier au sommet du mont Béchervaise, danser sur les percussions emballantes de Kilombo, sauter à pieds joints sous le grand chapiteau sur une reprise de Jump Around avec Bodh’aktan, observer à quelques heures près une pleine lune et un lever de soleil sous des airs guatémaltèques, festoyer jusqu’aux petites heures de la nuit sur la rue de la Reine entre le Paquebot et le Brise-Bise; le FMBM aura permis encore une fois de faire le plein de nombreux souvenirs.

L’organisation estime à 40 000 le nombre de festivaliers réunis du 7 au 10 août. Le décompte de l’an dernier était de 30 115 visites. La plus grosse foule enregistrée cette année a été celle du vendredi avec 1210 spectateurs pour Quimorucru et Bodh’aktan.

Un succès pour une première

Cette 21e édition est d’emblée considérée comme une réussite. S’il avoue avoir été davantage occupé par le volet administratif pour son premier mandat initié il y a quatre mois, le nouveau directeur général Novy Marin-Gagné a pu profiter de plusieurs moments forts, dont ceux en plein air; une grande force du FMBM selon lui.

« Il y a un contact qui se crée par l’intermédiaire du territoire entre les artistes et les Gaspésiens; comme si le territoire ouvre l’émotion et que la communication peut se faire entre les festivaliers et les artistes. Il y a là un vecteur important. »

Celui-ci cite en exemple l’artiste Djely Tapa à la croisée des cultures malienne et occidentale, présente vendredi après-midi sur la scène permanente du mont Béchervaise. Ou encore la Guatémaltèque Sara Curruchich et ses trois musiciennes au Cap-Bon-Ami dans le parc national Forillon dimanche matin.

« Ils ont vu la pleine lune, puis ont animé le lever du soleil. Ils nous ont dit à quel point c’était une expérience incroyable […] Le party sous le chapiteau, ça met la fête et c’est incontournable, mais les artistes en contact avec le milieu naturel, c’est particulier. Des sociologiques en parlent; c’est par le territoire et ce qu’on fait avec qu’on crée un lien ensemble. »

Le spectacle de Louis-Jean Cormier samedi au sommet du mont Béchervaise a affiché complet. (Photo Le Soir – Jean-Philippe Thibault)

Destination FMBM 2026

Pas moins de 180 artistes et 270 bénévoles ont contribué à cette édition du FMBM. « Ç’a été une magnifique démonstration de ce que notre communauté et nos partenaires peuvent accomplir ensemble. Voir Gaspé vibrer au rythme de la musique, accueillir des artistes du monde entier et créer des souvenirs inoubliables pour le public, c’est exactement pourquoi nous faisons ce métier […] Avoir des artistes de par le monde, ça amène un rayonnement sur Gaspé à l’international. C’est quelque chose d’assez exceptionnel », ajoute Novy Marin-Gagné.

Celui-ci était précédemment directeur général du CHOQ.ca, la radio étudiante de l’UQAM. Détenteur d’un baccalauréat en animation et recherche culturelles, il a aussi été agent d’artiste et complète présentement une maîtrise en communication. Sa thèse se concentre sur l’intelligence émotionnelle en négociation syndicale.

Le nouveau résident de Cap-des-Rosiers est ravi de sa première expérience et espère poursuivre en ce sens. D’autant plus que la prochaine édition se déroulera du 6 au 9 août.

« Je manque un peu d’inspiration, mais je suis vraiment heureux. Ç’a été une expérience formidable pour moi et toute l’équipe », conclut-il.

Les arts de rue font partie intégrante du FMBM. Sur la photo, un festivalier qui n’a pas peur des monstres. (Photo Le Soir – Jean-Philippe Thibault)

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