Les études pour la protection du littoral se poursuivent

Un peu plus de deux ans après avoir obtenu 14 millions de dollars pour la protection du littoral de Sainte-Anne-des-Monts, les études se poursuivent afin de bien protéger le secteur compris entre le quai et la limite ouest de la ville.
Un chargé de projet qui a fait beaucoup de projets d’érosion aux Îles-de-la-Madeleine a été embauché et demeure en Haute-Gaspésie. Ce dernier poursuit le travail avec différents intervenants.
« À ce moment-ci, on attend d’autres relevés faits par le ministère de la Sécurité publique et l’UQAR pour mieux cerner la problématique. C’est quelque chose de quand même assez long », explique le maire de Sainte-Anne-des-Monts, Simon Deschênes.
L’élu assure que la population sera consultée lorsque des solutions seront élaborées.
Mais il n’y a pas urgence d’agir pour le chef-lieu de la Haute-Gaspésie, contrairement à Maria par exemple.
« On est dans un processus normal, entre guillemets. On entend parler parfois que ça va plus vite ailleurs, mais parfois les gens sont dans un processus accéléré. À ce moment, des décrets sont faits par le gouvernement, car il y a urgence d’agir. Chez nous, on est en haute surveillance, mais pas en urgence. La Ville de Sainte-Anne-des-Monts est dans une situation du parcours du combattant », lance pou sa part le directeur général de la municipalité, Martin Richard.

En comparaison
Au départ, des travaux étaient prévus en 2026 ou 2027. À Sainte-Flavie, le processus de protection du littoral aura pris huit ans.
« On espère faire les travaux le plus rapidement possible, mais en même temps, on veut s’assurer que les travaux sont les bons », note Martin Richard, qui rappelle au passage que des infrastructures actuelles pour protéger le littoral avaient été construites dans les années 1950.
Révolutionnaires à l’époque, ces infrastructures en béton étaient construites sous forme d’escalier. Ces œuvres sont maintenant rendues en fin de vie.
« On est à jour au niveau de nos responsabilités. Il n’y a pas de maison en péril au moment où on se parle dans le secteur ciblé comme potentiel d’avoir des dégâts ou des sinistres majeurs dans les prochaines décennies », indique Simon Deschênes.
Il y a quelques années, de fortes marées avaient amené d’immenses blocs de glace sur la Première avenue Ouest.
Dans les années 1950, un raz-de-marée en avait emporté une partie.
« Le fleuve ne gèle plus très tôt en saison hivernale. Des fois, il ne gèle pas du tout. Les hautes marées de novembre, décembre et janvier, sans barrière glacée, font en sorte que c’est directement sur la rive. Mais il n’y a pas de maison en train de vouloir s’effondrer. Il y a du déferlement. C’est pourquoi on a été visés », rappelle le premier magistrat.
Rappelons que la Ville de Sainte-Anne-des-Monts contribuera pour 1,2 million à la protection de son littoral. Simon Deschênes se représente quant à lui à la mairie.
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