La Cantine du Chenal arrive première

Les lecteurs ont parlé. Un sondage maison loin d’être scientifique mais 100 % ludique réalisé sur la page Facebook du journal Le Soir a fait de la Cantine du Chenal de Chandler la meilleure en Gaspésie.
Ce n’est pas pour rien si l’humoriste P-A Méthot en est presque l’ambassadeur officiel et qu’il ne manque pas une occasion d’en parler.
Marie-Claude Duguay, la copropriétaire (avec son conjoint Sandy Haley), parle elle aussi avec une passion contagieuse de l’institution qu’ils ont rachetée en 2020, en pleine pandémie.
L’entrepreneure, originaire de Pabos Mills, avait toujours rêvé de mettre la main sur ce petit bijou situé au bout de la rue de la Plage, à l’extrémité du Circuit des Bâtisseurs et à une passerelle près de l’Espace Napaga (anciennement le Bourg de Pabos). Le renforcement positif aura vraisemblablement fonctionné pour celle qui œuvre toujours en parallèle pour Desjardins et qui a pendant 15 ans travaillé en oncologie.
« Depuis que je suis jeune, je me disais qu’un jour j’allais devenir propriétaire et je leur disais », lance Marie-Claude Duguay en riant. Le hasard faisant bien les choses, c’est sa cousine Aline Duguay et son conjoint Joël Cyr qui en sont devenus les maîtres à bord en 1994. L’établissement a ouvert ses portes dans les années 1960.

(Montage Le Soir)
Le secret
Ainsi donc, la popularité de la Cantine du Chenal ne se dément pas. Pour preuve, dans les cuisines, le cuistot Yvan Godin utilise en moyenne 350 livres de pommes de terre par jour. Au total, sept employés veillent au grain.
Mais qu’est-ce qui fait le succès du casse-croûte ? Plusieurs choses, selon Marie-Claude Duguay. À priori, leur sauce BBQ sucrée. « Définitivement ! C’est notre must c’est sûr. Ça devient vraiment addictif ! »
Pour les plus traditionnels, une sauce brune légèrement poivrée fait aussi saliver. « La mode, c’est de mixer les deux sauces. J’ai commencé à l’offrir aux clients parce que je fais ça moi-même. Le monde capote ! », s’enthousiasme l’entrepreneure.
Par ailleurs, les propriétaires disent être à l’écoute de leur clientèle. Une « super guédille » a par exemple été lancée il y a environ trois ans, qui ravit les palais. « C’est une touriste qui ne pouvait pas se décider entre celle aux crevettes, au homard et au crabe qui a demandé si c’était possible de mélanger les trois. On l’a fait ! »
« C’est ça la beauté ; on offre un service personnalisé, on écoute et on n’a pas peur d’essayer de nouvelles choses. C’est la même chose avec la poutine aux fruits de mer. Je peux vous dire qu’avec la sauce sucrée et les frites, ça fait une explosion de saveurs. On fait vivre des expériences aux gens », conclut Marie-Claude Duguay.
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