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Un sondage pour le futur de l’aéroport du Rocher-Percé

L’aéroport du Rocher-Percé souhaite connaitre l’avis de ses citoyens pour son futur. (Photo Le Soir, Nelson Sergerie)

CHANDLER – Une consultation est lancée afin de définir ce que pourrait devenir l’aéroport de la MRC du Rocher-Percé.

« C’est une démarche dans la planification stratégique de notre organisation. Ce qu’on veut savoir, ce sont les besoins et les rêves des citoyens pour notre aéroport », lance le préfet de la MRC du Rocher-Percé, Samuel Parisé.

Par exemple, le transport par cargo, une desserte aérienne régulière ou des vols nolisés sont dans la mire alors que l’aéroport sert actuellement à des pilotes privés et aux avions gouvernementaux.

Le volet cargo est quelque chose dans la mire depuis une dizaine d’année, notamment exporter le homard pêché dans la région.

« C’est le genre de chose qu’on est en train de voir si c’est possible de le faire, tenant compte aussi de la distance de certains centres. On veut s’assurer que si on se tourne vers le cargo, c’est quelque chose qui serait efficace et rentable pour les entrepreneurs. On veut s’assurer que le produit demeure frais. C’est dans l’exploration de ces possibilités que le sondage est en cours », note le préfet.

Une desserte aérienne régulière est possible, même si les aéroports de Bonaventure et Gaspé ont déjà de tels vols.

« On est ouvert à avoir un transporteur sur le territoire. Ça fait partie des objectifs de la MRC d’avoir une offre de transport complémentaire et efficace. C’est sûr que s’il y a des discussions à avoir, on va les faire », évoque M. Parisé.

L’aéroport a subi une refonte complète depuis 2020.

Il y a un an, la nouvelle aérogare était inaugurée au coût de 2,5 millions $.

En 2020, l’aéroport a vu sa piste être allongée, la station météo et le balisage de la piste ont été aussi mis à niveau pour 10,4 millions $ pour des installations qui remontaient à 1986, moment où le site avait été construit. 

« Actuellement, ce sont des vols privés et médicaux. C’est resté le même volume. Le service est plus adéquat et adapté. L’objectif premier était qu’on voulait avoir des installations sécuritaires pour assurer un transport médical efficace à la population. Avec le sondage mis de l’avant et la planification stratégique, on veut se développer davantage », soutient le préfet.

« On est rendu dans une nouvelle phase. Actuellement, avec les installations et les modifications faites, il y a certains coûts qui sont à absorber. On vise la rentabilité », dit-il.

L’aéroport possède aussi un service de dégivrage pour les avions, un élément important alors que Bonaventure a perdu ce service.

« Ce qu’on veut, c’est tirer notre épingle du jeu. L’objectif est d’avoir un service qui répond à un besoin soit allonger la saison touristique et devenir une destination touristique à l’année », conclut le préfet.

Le rapport devrait être déposé au début de 2026.

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