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Forum sur l’alimentation locale

Stratégie nationale d’approvisionnement en aliments québécois
Le forum a attiré plus d’une trentaine d’organisations à Gaspé jeudi. (Photo Gaspésie Gourmande)

Dans le cadre de la Stratégie nationale d’approvisionnement en aliments québécois, un forum national s’est tenu à Montréal et un autre régional à Gaspé a été organisé jeudi.

Pour celui dans la région, Gaspésie Gourmande a réussi à attirer 31 partenaires pour discuter de cet enjeu. L’achat d’aliments québécois progresse, selon l’organisation.

« On se rend compte que même si c’est la théorie du petit pas, on voit qu’aujourd’hui il y a de beaux résultats, note la directrice Johanne Michaud. On avait un panel avec quatre institutions qui racontaient ce qu’ils font avec nos produits locaux dans leur menu. Quand on a un CISSS de la Gaspésie qui nous dit que 56,6 % de leurs produits sont québécois et gaspésiens, on dit wow! Et ils veulent en faire de plus en plus. »

Le sébaste est un exemple de produit de la Gaspésie qui pourrait s’exporter à l’ensemble de la province, estime-t-elle.

« C’est ce qu’on souhaite. Les Pêcheries Gaspésiennes était avec nous. Ils vont en transformer davantage. C’est la volonté que ce poisson se taille une place de plus en plus grande dans nos institutions. C’est peut-être un chemin un peu long, mais il y a de belles occasions à venir et il y a un intérêt de la part des institutions. »

Québec a d’ailleurs annoncé il y a quelques jours une aide de 500 000$ pour l’automatisation de l’usine de transformation de Rivière-au-Renard.

La directrice de Gaspésie Gourmande, Johanne Michaud. (Photo Le Soir – Jean-Philippe Thibault)

Stimuler les institutions

La proximité reste une stratégie pour les producteurs lorsque vient le temps de vendre leurs produits aux institutions.

« Ce qu’on nous disait, la rencontre avec les producteurs est une stratégie gagnante. On n’a rien à envier aux gros producteurs de la Montérégie. Il y a des institutions qui s’entendent avec des producteurs pour produire une quantité de produit et ça, il y a juste la proximité qui le permet », explique Johanne Michaud.

Dans la prochaine année, l’objectif de base reste de stimuler la présence des produits d’ici dans les institutions d’ici.

« On n’est pas parti avec un objectif en tant que tel, mais ce fut une journée de maillage. L’objectif en fait est qu’on s’est rendu compte qu’on est sur une belle lancée. On est sur la bonne voie et il s’agit de poursuivre. On avance même si des fois, on ne le voit pas à tous les jours. Un événement comme aujourd’hui nous permet de le voir», conclut la directrice.

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