Vers un agrandissement du parc industriel
Parc industriel des Augustines
Parce que les terrains se font de plus en plus rares, Gaspé a dans ses cartons un projet d’agrandissement du parc industriel des Augustines.
La Ville a profité d’une occasion pour faire l’acquisition d’un terrain enclavé entre le parc et l’aéroport dont un particulier voulait se départir. L’administration municipale a ainsi mis ce lot dans sa réserve pour un éventuel agrandissement.
« Il n’est pas complètement plein. Il reste de petits terrains. Mais s’il arrivait une grande entreprise du style LM Wind Power demain matin, on n’aurait pas de place pour la loger. C’est pourquoi on planifie l’avenir et on saisit des opportunités », explique le maire Daniel Côté.
Les deux autres parcs industriels – ceux de Sandy Beach et de Rivière-au-Renard – ne peuvent pas être agrandis. Ceux-ci sont enclavés dans leurs territoires respectifs. Cette opportunité est allée jusqu’à construire la route industrielle entre le parc des Augustines et le quai de Sandy Beach.
« On est prêts à faire feu s’il y avait un projet qui nécessitait un agrandissement, ajoute le maire. Mais on n’est pas en mode de mettre 5 ou 10 millions dans l’agrandissement sans qu’il y ait de projet réel ou embryonnaire. Il y a de l’intérêt d’entreprises, mais il est sous réserve d’avoir des modalités de transport style chemin de fer ou port de mer. »
Opportunités perdues
La Ville a déjà un projet en projection sur papier. « Le jour où un projet arrivera, on ne sera pas à bâtir un nouveau dossier. On a des préparatifs déjà prêts pour procéder à l’agrandissement si nécessaire », soutient l’élu.
Le train pourrait devenir une locomotive pour un éventuel agrandissement. « Le train n’est pas le seul facteur qui pourrait générer du développement industriel, mais un grand facilitateur, selon les discussions qu’on a eues avec les derniers promoteurs qui souhaitaient s’installer. La grande question est toujours : est-ce vrai que le train va revenir? Et nous, on dit que le gouvernement a un plan pour 2025, 2026, 2027… »
Des opportunités sont ainsi perdues, estime Daniel Côté. Et la réputation de la ville s’en trouve de surcroît affectée. « À chaque fois, les délais sont repoussés et maintenant, on n’a plus aucun échéancier. On perd de la crédibilité auprès de promoteurs industriels. »

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