Enrico Ciccone en tournée gaspésienne
Responsable au PLQ de la Gaspésie et du Bas-Saint-Laurent
Le député libéral de Marquette, Enrico Ciccone, est de passage dans l’Est-du-Québec afin de prendre le pouls des électeurs.
Celui qui est également porte-parole pour le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie s’est arrêté dans plusieurs municipalités, dont Murdochville pour visiter les installations de Métaux Osisko.
Avec les élections provinciales qui seront déclenchées au cours de l’année et un nouveau chef en la personne de Pablo Rodriguez, le moment était bien choisi pour venir dans la région.
« Je ne viens pas ici pour faire des promesses, mais bien pour parler aux citoyens et aux entrepreneurs. On vient chercher des idées pour mieux les accompagner et leur faciliter la vie sur le plan fiscal », indique l’ex-hockeyeur.
De quoi la région a besoin?
Parmi les dossiers prioritaires, la protection du caribou est évidemment en haut de la pile. L’élu mentionne aussi toute l’activité autour de la mine de cuivre de Murdochville.
« Il faut aider les régions à prospérer, mais ce qu’on voit, ce sont des processus trop longs pour arriver à des résultats. Il faut donner des opportunités à nos jeunes pour qu’ils aient envie de revenir en région après leurs études. »
Et l’héritage du Parti libéral? Enrico Ciccone se plaît à dire qu’il ne s’est jamais considéré comme un politicien de carrière.
« Je me sens bien quand je suis avec mon monde. Et pour ce qui est de ce qui s’est fait avant, je n’étais pas là. Si les gens ont des enjeux avec les choses qui ont été faites dans le passé, qu’ils aillent voir ceux qui était là à l’époque. Pour ma part, je peux dire que le parti a appris de ses erreurs. »

Ne pas refaire les mêmes erreurs
À cet effet, il mentionne les années d’austérité libérale. « On aurait probablement pu faire les choses plus en douceur, ou du moins mieux expliquer ce qui a été fait. Les gens nous en veulent encore, mais on a quand même laissé 7 milliards de dollars dans les coffres de l’État et on avait épongé une partie de notre dette. »
C’est donc un gros défi qui attend Enrico Ciccone et le PLQ s’ils forment le gouvernement. « Il faudra assurément contrôler les dépenses, mais ça ne doit pas se faire au détriment des services à la population. Il faut investir plus intelligemment. »
Il cite les exemples de SAAQclic, Northvolt, Flying Whales et Lion électrique, notamment. « On pourrait continuer jusqu’à demain matin!»
En conclusion, est-ce que la politique est plus dure que le hockey? « Poser la question, c’est y répondre. Au moins, au hockey, on le voyait venir. Mais que ce soit en politique ou au hockey, mon rôle reste le même, soit celui de défendre mes concitoyens. »
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