Violent incendie à Cap-d’Espoir

Un violent incendie possiblement d’origine électrique a entièrement détruit un entrepôt contenant un vivier de homard d’une capacité de 350 000 livres, lundi soir à Cap-d’Espoir.
Les pertes sont estimées à quelque 5 millions de dollars. L’entrepôt sera toutefois reconstruit, assurent les propriétaires, le transformateur E. Gagnon et Fils. « Le bâtiment avait été construit en 2021. C’était un entrepôt pour du homard vivant », explique le vice-président Bill Sheehan.
Le sinistre a aussi ravagé un bâtiment centenaire, la Maison Windsor, contiguë à l’entrepôt. Celle-ci était abandonnée. Des dizaines de pompiers provenant de Gaspé à Chandler ont combattu le sinistre rapporté aux autorités vers 18 h.
Le complexe de Cap-d’Espoir comprend cinq bâtiments. Le travail ardu des pompiers a permis de limiter l’incendie à deux d’entre eux.
Lors de la chute d’un mur du bâtiment entièrement rasé par les flammes, un deuxième bâtiment a été touché, mais les pompiers ont permis d’éviter la propagation de l’incendie.
« C’est un morceau de l’équation qu’on ne peut pas se passer pour la prochaine saison », précise Bill Sheehan. Celui-ci exprime sa volonté de reconstruire le bâtiment avant la saison de pêche au homard.
« Il était à la fine pointe de la technologie. On va essayer de refaire la même chose. Sans ce vivier, on ne sera pas en mesure d’acheter et de transformer la même quantité de homard », se désole-t-il.
Vaste chantier
Le défi sera de trouver les équipements spécialisés comme des refroidisseurs et des filtreurs d’eau de mer, ou encore des équipements pour contrôler la température de l’eau.
« Le défi sera là. Faire une dalle de béton et un bâtiment, ça prend du temps, mais on est en septembre. La prochaine saison de homard sera fin avril début mai. Ça nous donne un peu de temps », analyse l’homme d’affaires.
Des caméras à l’intérieur du bâtiment ont montré des étincelles venir d’un coin de mur.
« Ça semble électrique. Avec les caméras, vers 17 h, on a pu voir des étincelles. C’est là que le feu a débuté. Vers 18 h, des gens des environs ont vu de la fumée sortir du toit. Les pompiers ont été appelés et le feu était déjà assez fort », note le dirigeant qui félicite au passage les pompiers qui ont sauvé les autres bâtiments sur le site. « Sans ça, plusieurs bâtiments auraient pu être des pertes totales. »
Heureusement, aucun emploi n’est perdu puisqu’il n’y avait pas d’activités dans la bâtisse.
« Si au printemps, le bâtiment n’est pas là, des emplois pourraient être touchés. Nous, on fera différents plans de matchs. On a différentes options qui s’offrent à nous, comme essayer de vendre plus de produits vivants. On a différents emplacements dans le village. Mais c’est une pièce importante. C’est un vivier qui pouvait contenir plus de 300 000 livres de homard sur une capacité de 800 000. C’est un bâtiment dont on ne peut se passer », conclut Bill Sheehan.

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