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Godbout de retour en cour en septembre

Bruno-Pierre Godbout est accusé dans deux dossiers distincts. (Photo Nelson Sergerie)

L’ex-conseiller municipal de Chandler Bruno-Pierre Godbout voit ses dossiers de fraude et d’agressions sexuelles être reportés au 23 septembre au palais de justice de Percé.

L’homme de 36 ans était de retour lundi matin devant le tribunal pour la suite des procédures.

Détenu à New Carlisle, il a comparu brièvement par vidéoconférence.

Godbout fait face à 12 chefs d’accusations relativement à des événements en matière d’agression sexuelle, d’agression armée, de voies de fait, de séquestration et de harcèlement criminel à la suite d’un mandat d’arrêt. Il a plaidé non coupable.

Une conférence de gestion doit se tenir le 29 août afin de fixer une date de procès puisque ce dernier sera de longue durée.

Les événements se seraient produits entre 2010 et 2025 à Bonaventure, Gaspé, Newport, Saint-Nérée-de-Bellechasse et Montréal.

Une ordonnance de non-publication a été émis afin de protéger l’identité des plaignantes.

Lors de son arrestation, la Sûreté du Québec a affirmé que Godbout se serait servi de sa notoriété afin d’entrer en contact avec ses victimes. 

En plus d’être conseiller municipal, Godbout travaillait au CISSS de la Gaspésie comme thérapeute en réadaptation physique. Le Conseil de discipline de l’Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec l’a suspendu provisoirement en juin.

Bruno-Pierre Godbout était de retour en cour en vidéoconférence. (Photo Le Soir – Jean-Philippe Thibault)

Autre dossier

Par ailleurs, le dossier de fraude, faux et emploi, possession ou trafic d’un document sera entendu au même moment.

La Couronne et la Défense ont indiqué au tribunal lors de la comparution que des discussions se poursuivent. Le dossier est à l’étape de l’enquête préliminaire.

Les chefs ont été déposés à la suite d’une enquête de l’Unité permanente anticorruption alors que le conseiller agissait comme maire suppléant de Chandler lors de la suspension de l’ex-mairesse Louisette Langlois, en 2021.

L’UPAC estimait alors la fraude à quelque 10 000 $.  

Le tribunal s’est assuré que l’accusé soit en présence lors de son retour devant la cour.

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