Percé : plus d’accès à l’Anse du Nord

L’escalier qui se trouvait au bout de la rue Biard à Percé et qui permettait de descendre sur la plage de l’Anse du Nord n’est plus accessible aux touristes et aux locaux.

L’infrastructure ne sera pas reconstruite, elle qui est victime de l’érosion côtière. La Ville devait intervenir à chaque automne.

« Ça ne marchait plus », résume le maire de Percé, Daniel Leboeuf.

Une citoyenne, Lise Bourget, demande à la Ville d’agir au moins pour rendre l’endroit plus accueillant.

« L’année dernière, ils ont décidé de ne pas la remplacer, mais ils pourraient enlever leurs restes d’installations il me semble. C’est vraiment laid pour les touristes qui viennent admirer le rocher Percé et
ça me semble très dangereux car les gens descendent par là quand-même », explique-t-elle.

Plateforme d’observation

De son côté, la Ville planche sur un nouveau concept.

« Le plan est d’installer une plateforme d’observation. Les touristes pourront quand même voir l’Anse du Nord. La descente vers la plage, compte tenu de l’érosion qui se produit, il n’est pas envisageable de réaménager à court terme un escalier », explique Daniel Leboeuf.

Il avait été envisagé d’installer une structure en aluminium pour la descente qui aurait mieux résisté aux assauts de la mer.

« La pente est trop érodée. On n’investira pas des dizaines de milliers de dollars avant que ça ne soit sécurisé », précise le maire.

Une telle infrastructure pourrait revenir si jamais le ministère de la Sécurité publique intervient pour protéger le secteur, tel que revendiqué par la Ville de Percé depuis quelques années.

« On verra. Notre demande avec des travaux de protection pour toute l’Anse du Nord est toujours en attente auprès du ministère. Un projet a été déposé. Des études sont encore en train de se faire. On espère que cette partie du village sera protégée », note Daniel Leboeuf.

La demande se fait dans le cadre du programme de prévention de sinistre. La protection de l’Anse du Nord est un enjeu important.

Près d’une vingtaine de résidences et de commerces dans ce secteur sont vulnérables. Il y a aussi la caserne de pompiers et l’usine de filtration de la Ville, à l’extrémité de l’anse.

S’il devait y avoir trop de dommages de ce côté, la sécurité du village pourrait être touchée.

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