Maria: les travaux de recharge avancent

Trois mois après avoir accordé un contrat de 25,7 millions de dollars à la firme Bélugas Construction de Boisbriand, les travaux de la recharge de plage pour protéger Maria de l’érosion et la submersion côtières vont bon train.
Le train et les camions effectuent une chorégraphie coordonnée pour permettre la réalisation de ce vaste chantier pour des travaux qui couvrent la route 132 entre la plage municipale jusqu’au bureau de poste et la protection du secteur commercial compris entre le marché IGA et la résidence Lady Maria, sur 2,4 kilomètres.
« Ça se passe très bien. On est très satisfaits. La réponse est bonne. Les entrepreneurs sont très compétents. C’est agréable de collaborer sur un aussi grand chantier et d’avoir peu d’impacts sur la municipalité », note l’agente de liaison de la municipalité, Luce Plourde.
Peu de plaintes
Le chantier inclut la recherche, la caractérisation et le transport et la mise en place des matériaux granulaires utilisés, le prolongement de conduites, l’aménagement des sorties d’émissaires pluviaux, la mise en place de regards pluviaux, ainsi que des travaux divers.
Peu de plaintes ont été faites à la municipalité jusqu’à maintenant.
« Le fait d’utiliser le train comme moyen de transport principal aide. C’est sûr qu’il y a des camions entre la voie ferrée et la plage. Mais les gens sont patients et on souhaite qu’ils le demeurent », explique Luce Plourde.
L’utilisation de la voie ferrée pour transporter le matériel requis est toujours en rodage.
« Ça va très bien jusqu’à maintenant. On faisait deux voyages de train par jour. Mardi, il y en a eu trois. Ultimement, l’objectif est de se rendre à quatre voyages par jour. »
Deux types de wagons sont utilisés : des wagons verseurs et des wagons qui se déchargent sous celui-ci. Le matériel est amené sur le site avec des convoyeurs.
« Les citoyens et les touristes sont très satisfaits de cette option car la route 132 est libérée de plusieurs camions », poursuit l’agente de liaison.

Des travaux qui suscitent la curiosité
« Les gens vont s’aventurer pour regarder ce qui se passe sur le bord de la plage. Mais il faut respecter les mesures en place car un chantier reste assez dangereux et il faut rester loin de tout ce qui est orange », explique Luce Plourde.
La municipalité travaille à aménager des accès pour mieux voir les travaux, notamment au parc du Vieux-Quai.
Un périmètre de sécurité est aussi en élaboration près de la décharge du train sur la rue des Hirondelles pour permettre aux curieux de voir les opérations.
Le chantier se trouve présentement dans le secteur de l’hôtel de ville, le parc du Vieux-Quai et la zone centrale.
« La circulation reste fluide », soutient Luce Plourde.
La pluie qui tombe régulièrement permet d’abaisser le niveau de poussière.
Quelque 500 000 tonnes de matériel est requis pour la recharge de plage.
Par ailleurs, des experts ont conclu le 7 mai que 50 bâtiments du secteur de la Pointe verte sont maintenant menacés de façon imminente par l’érosion et la submersion côtières et constituent un sinistre imminent.
Un maximum de 385 000 $ est accordé pour la démolition ou la relocalisation.
Ceux qui choisiront de rester auront tout de même droit aux services municipaux.
Les gens ont jusqu’à un an et demi de prendre leur décision.
La municipalité publiera à tous les vendredis sur les réseaux sociaux un bilan des travaux de la semaine et ceux à venir.
Une page sera disponible également sur le site Internet de la municipalité.
Plusieurs autres municipalités en Gaspésie sont touchées par l’érosion côtière.