Maria : contrat de la SCFG pour la plage

La Société du chemin de fer de la Gaspésie obtient le mandat de transporter quelque 500 000 tonnes de matériel servant à la recharge de plage de Maria.
La confirmation est entrée au début du mois par un bond de commande pour amener le matériel entre Nouvelle et Maria.
L’entreprise Beluga construction est chargée d’effectuer la recharge de plage dans un contrat de 25,7 millions de dollars.
« Il y a eu lieu les premiers tests et on a descendu six wagons pour structurer la logistique de transbordement. Il faut les charger à Nouvelle. L’entreprise avait des choses à mettre en place. De la même manière à Maria pour les décharger », indique le président de la société, Éric Dubé.
Un convoyeur sera utilisé pour charger et décharger les wagons.
Pour le débarquement, une tranchée est creusée à Maria sur la rue des Hirondelles afin de glisser un convoyeur sous les wagons et charger les camions qui amèneront le matériel sur la plage pour effectuer la recharge.
Une fois les tests complétés, ce seront quatre trains de quelque 20 wagons par jour qui amèneront le matériel de Nouvelle à Maria.
« Ça devrait jouer entre 60 et 80 wagons par jour, cinq jours par semaine », précise le président.
Pour le moment, les travaux vont bon train.

Excellente carte de visite
« Ce n’était pas un projet à nous. On a été interpellés, ce qui est une bonne chose. On travaille déjà pour transporter du vrac sur de plus longues distances. Ça nous fait un projet test car c’est beaucoup de volume en peu de temps. L’objectif est de faire le tout en quatre mois », explique Éric Dubé.
« On va développer cette expertise et ça peut toucher d’autres sortes d’intrants. C’est la première fois qu’on va participer à une recharge de plage. On comprend que lorsqu’on regarde les changements climatiques, des projets comme celui-là en Gaspésie, il risque d’en avoir d’autres. L’avantage est que la voie ferrée passe presque tout le temps le long de la mer. Je pense qu’on pourra aussi participer à des projets de protection des berges de la Gaspésie. »
Le président n’a pas entendu parler des camionneurs artisans qui étaient préoccupés par le fait de perdre ce contrat de transport.
« Ça va prendre des camionneurs quand même. On ne décharge pas sur la plage. On décharge à 600 ou 700 mètres de la plage, tout comme sur le lieu de chargement », souligne Éric Dubé.
La société n’est pas responsable ni du chargement ni du déchargement des trains.
La valeur du contrat entre les deux entités reste privée.
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