Actualités > Six naissances de caribou en captivité
Actualités

Six naissances de caribou en captivité

C’est le cheptel gaspésien qui a assuré la meilleure production avec la moitié des 12 faons nés ce printemps. (Photo Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec)

Une nouvelle encourageante pour le rétablissement du caribou en Gaspésie.

Six faons ont vu le jour en enclos ce printemps alors que huit femelles étaient en gestation.

C’est ce que révèle le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs dans sa plus récente mise à jour.

C’est le cheptel gaspésien qui a assuré la meilleure production avec la moitié des 12 faons nés ce printemps alors qu’on n’en compte qu’un à Val-d’Or et cinq dans Charlevoix.

Avec ces naissances, la population en captivité en Gaspésie s’élève dorénavant à 24 caribous : neuf femelles adultes, trois mâles adultes, six juvéniles et six faons.

De plus, 11 caribous demeurent en liberté dans les montagnes du parc national de la Gaspésie, selon le décompte effectué l’automne dernier.

C’est donc dire que la population totale de caribou est passée de 30 à l’automne à 35 ce printemps, à partir de la compilation des données du ministère.

Les caribous ont l’habitude de se nourrir de lichen. (Photo Les Éditions Nordiques – Johannie Gaudreault)

Des décès aussi

Malgré les naissances encourageantes, une femelle et deux faons n’ont pas survécu à la mise bas. Ces décès sont survenus malgré la présence de gardiens sur place, qui observent chaque jour les caribous, ainsi que la disponibilité sept jours sur sept d’une équipe du ministère et de vétérinaires prêts à intervenir en cas de besoin.

On y précise que les risques de mortalité périnatale des faons et des femelles persistent.

« Ce phénomène est courant en milieu naturel et peut également survenir en captivité, malgré les soins attentifs prodigués aux animaux », explique le ministère par communiqué.

Celui-ci n’entrevoit pas à court terme remettre en liberté les caribous en captivité.

La composition du groupe présent en enclos permet d’envisager une croissance en captivité via les reproductions.

Le ministère ajoute que la durée du recours à cette mesure de gestion sera évaluée par l’entremise d’une analyse multicritères prenant en considération, entre autres, divers paramètres de la population de caribous. Survie, condition physique, rapport des sexes, productivité ainsi que le déploiement d’autres mesures de gestion complémentaires telles que le contrôle de prédateurs et la restauration d’habitat sont ciblés.

En fonction de ces divers paramètres, des relâchements sporadiques d’individus sont envisagés comme une proportion des caribous demeure en milieu naturel.

Le nombre et le moment des relâchements ne sont pas déterminés pour le moment, tout comme il n’est pas envisagé de recourir à la garde en captivité de l’ensemble de la population de caribous de la Gaspésie.

D’autres nouvelles sur notre site Web.

Facebook Twitter Reddit