Boccia, athlétisme et para-aviron

Une haie d’honneur attendait jeudi matin les 150 participants qui ont convergé aux gymnases de l’école secondaire C.-E.-Pouliot de Gaspé pour une grande compétition de boccia.
Ce tournoi amical, quoique compétitif pour certains, était le point d’orgue de deux journées d’activités dans le cadre de La Tournée À vos marques!, en collaboration avec AlterGo Montréal et l’Unité régionale loisir et sport Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (URLS GÎM).
Les athlètes de tous âges qui sont réunis au bout de la péninsule ont une limitation fonctionnelle. « Ça peut être fonctionnel, intellectuel, à profil autiste ou différents autres profils. On rejoint les classes d’intégration sociale, les centres de réadaptation et les associations de personnes handicapées de la Gaspésie », explique Luce Thériault, conseillère en loisir pour l’URLS GÎM.
Mercredi, différentes épreuves d’athlétisme comme le lancer du poids et du slalom en fauteuil roulant ont été proposées. Des initiations au para-aviron et des ateliers avec Improvisation Gaspé ont aussi ponctué la journée.

Boccia, point culminant
La tournée – qui en était à un quatrième arrêt en Gaspésie – recrée en fait un contexte de compétitions sportives pour ces athlètes des régions excentrées. La journée commence avec une cérémonie d’ouverture pour accueillir les compétiteurs, puis un échauffement collectif. Suivent ensuite plusieurs heures d’épreuves sportives. La journée se clôture avec une remise de médailles pour récompenser les gagnants de chacune des épreuves.
Pour les athlètes, qui arrivent de toutes les MRC de la Gaspésie, il s’agit d’un moment apprécié et attendu. La grande compétition de boccia (une forme de pétanque qui se joue assis) est particulièrement prisée avec un volet récréatif et un autre compétitif.
« Ils se pratiquent toute l’année pour savoir qui sont les grands champions 2025. Ce sont aussi des retrouvailles pour la plupart. C’est l’occasion de jouer ensemble et de revoir des gens, des amis et des intervenants. Ça crée des beaux moments », précise Luce Thériault.