Alexis Deschênes porte-parole aux Pêches

Le député bloquiste dans Gaspésie-Les Îles-de-la-Madeleine, Alexis Deschênes, devient le porte-parole officiel en matière de Pêches. Il aura aussi à sa charge les dossiers des Océans, de la Garde côtière canadienne et de la voie maritime du Saint-Laurent.

C’est la décision prise par le chef Yves-François Blanchet, qui nomme ainsi son nouveau poulain dans son cabinet fantôme. C’est le même poste qu’occupait sa prédécesseuse, Diane Lebouthillier, au sein du gouvernement libéral. Alexis Deschênes dit être déjà au parfum des enjeux dans le domaine.

« Au cours des dernières semaines, j’ai rencontré de nombreux pêcheurs sur les quais et sur leurs bateaux. J’ai discuté avec les travailleurs de plusieurs usines de transformation des produits de la mer. J’ai vu des gens fiers et courageux qui travaillent fort et qui cherchent à s’adapter à de grands défis. Des voies d’avenir également. Comme porte-parole, j’entends rester à l’écoute et défendre notre modèle de pêche côtière. »

Enquête et diversification

À ce sujet, le nouveau député souhaite pousser le gouvernement à créer une agence indépendante qui aurait pour mandat de trancher sur les quotas de pêches. Le tout serait basé sur des données scientifiques, et non des décisions politiques. Son chef en avait déjà fait la promesse lors d’un de ses passages en campagne, à Rivière-au-Renard. Il avait aussi soulevé l’idée de rapatrier les pêches dans le giron provincial. Yves-François Blanchet et Alexis Deschênes demandaient également une enquête indépendante sur les récentes attributions de permis et les quotas accordés aux pêcheurs hauturiers.

« Ça devrait mener à des recommandations qui seraient non pas gérées par un ministère ou les humeurs de son ministre comme on l’a connu ici, mais bien à un processus révisable, structuré et organisé, avec des critères précis auxquels les entrepreneurs vont savoir s’ils se qualifient ou non », expliquait Yves-François Blanchet.

Par ailleurs, Alexis Deschênes entend aussi se pencher sur l’obtention de financement pour des missions de diversification en matière de pêches, sur la réfection des ports et quais pour petits bateaux et de corriger ce qu’il qualifie d’injustice pour les pêcheurs pélagiques du sud de la Gaspésie. La pêche au maquereau a fait l’objet d’un moratoire en 2022 et 2023.